Historien-économiste de formation, passionné de grands espaces et dépendant au chocolat, mon parcours découle de beaucoup de passions et de hasards.
Spécialisé sur le 19e siècle, j'ai d'abord travaillé par défi sur l'Histoire du lampadaire, qui m'a conduit sur l'Histoire des réseaux techniques. De là, j'ai dévié vers les réseaux familiaux d'affaires des familles protestantes de Genève. Une thèse plus tard, le hasard m'a permis de passer des riches aux communs des mortels dans un projet FNS, au sein du réseau Early Life et de l'équipe genevoise du professeur Michel Oris. Pendant trois ans, nous avons reconstitué la population genevoise du 19e siècle.
Désirant quitter le milieu académique mais continuer à faire de l'Histoire, j'ai créé Prohistoire avec Gérard Duc en 2006. Ce premier cabinet d'études historiques de la région a réussi à avoir plusieurs mandats issus de l'économie privée, puis du secteur public. A côté de cette activité indépendante, j'ai continué à enseigner auprès d'un public plus jeune, tant dans le privé (école SPR, Moser, etc) que dans le public.
En 2009 et pour trois ans, j'ai intégré en tant qu'adjoint scientifique la Maison de l'Histoire de l'Université de Genève, une structure interfacultaire alors en création. S'en est suivie une recherche passionnante sur l'Histoire des transports, financée par le FNS et une formation pédagogique pour enfin pouvoir certifier 20 ans d'activités enseignantes.
Aujourd'hui, après de longues années d'explorations diverses, j'enseigne à 100% au Collège de Genève sans jamais quitter d'un oeil curieux ce monde de la recherche en Histoire qui m'a beaucoup passionné.
(photo Christian Bromley)